Premier décrochage
Mon troisième vol a eu lieu a bord du F-GKRD.
Cet avion est très semblable à F-GORZ. La seule différence ? Son age. Il date de 1990… Ce qui se ressent sur l’aspect intérieur, mais également un peu sur la tenue de l’avion…
Comme pour mes deux premiers vols, mêmes routes: Nangis-Coulommiers-Lognes.
La différence, c’est qu’entre Nangis et Coulommiers, en plus des exercices de virage à droite et à gauche en conservant l’altitude, en montant, avec le moteur au ralenti (calé à 150 km/h), on a abordé les décrochages !
Et là, petite sueur quand l’avion se met à trembler car trop proche du décrochage…
Premier type de décrochage : On met le moteur au ralenti, et on conserve l’assiette… Vers 90 km/h, l’avion tremble comme une feuille. Deux solutions qui peuvent être utilisées séparement ou simultanément : Faire piquer l’avion ou/et remettre les gaz!
Sur le même principe, on peut faire la même chose avec les volets enclanchés… Et là, l’avion se met à trembler aux environs de 70 km/h.
On a ensuite vu le décrochage en montée… Simple: On monte comme un ouf, et très rapidement l’avion ralentit (moteur à fond…), une seule solution pour ne pas décrocher: faire piquer l’avion pour reprendre de la vitesse…
On a également abordé le décrochage dynamique. Simple à mettre en oeuvre, on se met en virage sérré, et on tire sur le manche, l’avion tourne plus rapidement, et très rapidement l’alarme de décrochage se met en marche.
La force de centrifuge a tout simplement augmenté la force contraire à la portance.
Le principe est assez marrant, car malgré une vitesse élevée, on peut se mettre à tomber!
En passant au dessus de Coulommiers, on a fait deux exercices de pannes moteurs avec un touché sur la piste. Cela s’est globalement bien passé, bien que l’arrondi reste à travailler…
Attérissage sur Lognes comme les touchés à Coulommiers (avec l’aide de Philippe).
Durée du vol:1h10
Après ce petit vol, mon instructeur m’a invité en tant que passager dans le vol suivant, à bord du même avion.
On est partis sur Troyes. On s’est un peu perdus au retour (Oki, pas notre instructeur…), et on s’est retrouvé décalés de 20°. L’élève pilote avait oublié de recaler son conservateur de cap après le virage à Troyes.
Voici deux petites photos: